A la fin de l’année 2024, le Bureau de gestion des terres de l’Utah (BLM) a repéré des boulons d’escalade sur un site de pétroglyphes, à la frontière de l’Etat du Colorado. Ces ancrages, sans doute installés par un grimpeur inattentif, constituent une dégradation permanente du lieu archéologique.

L’un des archéologues du Bureau de gestion des terres de l’Utah a repéré les boulons d’escalade lors d’une visite du site à la fin de l’année 2024. Installés de manière permanente dans la paroi rocheuse, ces ancrages sont « une altération non autorisée d’un site archéologique enregistré » selon le BLM. De fait, le lieu est inscrit au Registre national des lieux historiques et protégé par la loi de 1979 sur la protection des ressources archéologiques (Archaeological Resources Protection Act). Il est donc sujet à de nombreuses restrictions de préservation.
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« Six boulons ont été découverts lors de cette visite, trois sur la face située directement sous le panneau et trois autres sur la corniche située sous le site », témoignait le BLM dans un communiqué récent. « Seul un boulon est muni d’un anneau. Pour l’instant, le site n’a été visité que depuis la base de la falaise, sous le panneau ».
Quelques semaines après sa première visite, l’archéologue du BLM est revenu avec les forces de l’ordre afin de poursuivre les recherches. Les autorités fédérales collaborent ainsi avec l’institution dans le but d’identifier le grimpeur ayant dégradé les pétroglyphes. Récemment, la police a également sollicité l’aide du public afin de retrouver la personne ayant installé les boulons. Pour l’heure, ni le BLM, ni les autorités n’ont pu identifier le coupable.
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Dans une récente publication du BLM sur Facebook, un utilisateur a allégué que les boulons d’escalade ne sont pas « installés sur les pétroglyphes à proprement dit […], mais juste dans le voisinage général afin que [les gens] puissent les voir en toute sécurité ». Cependant, les restrictions de préservation des pétroglyphes s’étendent à la totalité de la paroi rocheuse. Ces gravures sont considérés comme un lieu ancestral sacré pour les populations autochtones de la région et ont été qualifiées « d’incroyablement importantes à préserver et à contempler » par le BLM.
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