Fin novembre, le musée Cognacq-Jay a été la cible d’un braquage d’une grande violence. Quatre individus armés de battes de baseball et de haches sont entrés dans l’institution pour dérober deux chefs d’œuvre d’une valeur de 1 million d’euros.
Le matin du 20 novembre, quatre criminels sont entrés dans l’hôtel de Donon, où se trouve le Musée Cognacq-Jay de Paris. Equipés de haches et de batte de baseball, les individus se sont précipités vers les salles d’exposition –au milieu des visiteurs et du personnel de l’institution- pour dérober sept œuvres inestimables. Deux d’entre elles appartiennent au Louvre et figuraient dans l’exposition « Luxe de poche », qui devait se terminer quelques jours plus tard. Leur butin s’élevant à plus d’un million d’euros, les criminels ont pris la fuite à scooter.
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Les œuvres prêtées par le Louvre sont des tabatières du XVIIIe siècle, réalisées par Daniel Baudesson et Johann Christian Neuber. L’une est en or, incrustée de cabochons d’agate et l’autres est en agate doublée de soie.
« Considérant la valeur historique et le caractère précieux de ces pièces, le Louvre et les services du ministère de la Culture faciliteront l’identification rapide de ces deux objets d’art dans le cadre des investigations en cours, afin, notamment, de rendre difficile leur recel », indiquait le Ministère de la Culture dans un communiqué.
De même, certains des autres objets dérobés ont été prêtés par la Couronne britannique pour l’exposition. Il s’agit, entre autres, d’une luxueuse tabatière ornée de diamants, appartenant à Charles III, et d’une autre, couverte de pierres précieuses, habituellement présentée au Victoria and Albert Museum.
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Le parquet a ouvert une enquête pour vol à main armée en bande organisée, comme pour le braquage du Musée du Hiéron. La Ville de Paris a annoncé dans un communiqué rester « à la disposition de la Préfecture de Police pour que les auteurs des faits soient identifiés ». La police nationale et la police municipale vont notamment se pencher sur les vidéos de surveillance de l’institution. De son côté, le Musée Cognacq-Jay a fermé ses portes au public du 20 novembre au 10 décembre dernier afin d’accuser le coup de cet incident.
Le Musée Cognacq-Jay abrite la collection d’art européen du XVIIIe siècle d’Ernest Cognacq et Marie-Louise Jay, les fondateurs des grands magasins de La Samaritaine.
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