En 2024, les ventes aux enchères dominées par l’après-guerre

En 2024, l’art d’après-guerre et contemporain ont dominé les ventes aux enchères à travers le monde, générant près de 4 millions d’euros. Cette somme colossale est néanmoins en baisse, par rapport à 2023, et ne devrait pas augmenter cette année.

Oliver Barker lors d’une vente de Sotheby's New York, le 13 mai 2024. (Crédit : Sotheby's)
Oliver Barker lors d’une vente de Sotheby’s New York, le 13 mai 2024. (Crédit : Sotheby’s)

L’art d’après-guerre et contemporain représentait près de 4 millions d’euros dans les ventes aux enchères en 2024, soit une baisse de 20,5% par rapport à l’année précédente. Ce recul notable s’est également remarqué dans les autres catégories de vente, soulignant la contraction générale du marché. De fait, l’ultra-contemporain a reculé de 37,9%, tandis qu’elle n’avait baissé que de 25% l’année précédente. De leur côté, les œuvres impressionnistes et modernes ont connu une véritable chute de 19,3% et les tableaux des maîtres anciens ont diminué de 27,8%. Parmi les cinq lots d’art les plus chers aux enchères en 2024, un seul appartenait effectivement au courant impressionniste : Les Nymphéas (1914) de Claude Monet.

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Par ailleurs, certaines ventes ont dépassé des records en 2024, notamment L’Empire des lumières (1954) de René Magritte adjugé à 110 millions d’euros, Le Melon Entamé (1760) de Jean Siméon Chardin adjugé à 25 millions d’euros, Le Repos pendant la fuite en Égypte (1510) de Titien, vendu à 20 millions d’euros, la collection Barbier-Mueller vendue à 73 millions d’euros et Apex, un squelette de stégosaure adjugé à 40,8 millions d’euros.


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