Cat’s Eyes : Fiction ou réalité ?

Adaptée de l’animé du même nom, la série Cat’s Eyes suit le parcours de trois sœurs déterminées à lever le voile sur la mort de leur père. Pour ce faire, Sylia, Tamara et Alexia se lancent dans le vol d’œuvres d’art auprès de marchants et de trafiquants. Mais ces tableaux sont-ils le fait de fiction… ou de réalité ?

Tableau Cat's Eye / TF1 Production (Crédit : TF1)
Tableau Cat’s Eye / TF1 Production (Crédit : TF1)

Belle Gidayuu avec un chat (1830) de Taguchi Fujinaga

Le kakémono La lectrice exposée à la Tour Eiffel est en fait Belle Gidayuu avec un chat (1830) de Taguchi Fujinaga, élève d’Hokusai. Il est exposé à l’École nationale des beaux-arts de Paris depuis 1907.

Estimation : inconnue

L’estampe volée par Sylia pour duper un expert est en fait Hodogaya sur la route du Tôkaidô (1829-1833) de Hokusai Katsushika, qui a été exposé au MET de New York et au Musée d’Art de Philadelphie.

Estimation : entre 3000 et 4000 €

Dans le coffre d’un expert parisien, on aperçoit La jeune fille dans son lit, faisant danser son chien de Jean-Honoré Fragonard (1770), également appelé La Gimblette. Le tableau est conservé à la Alte Pinakothek de Munich.

Estimation : 300 000€ (selon un tableau similaire vendu en 2020)

Au château de Versailles, les sœurs Cat’s Eyes enchérissent sur de nombreux tableaux comme La Chambre de Van Gogh à Arles (1889) de l’artiste hollandais. Cette œuvre peut être admirée au Musée d’Orsay de Paris depuis 1959.

Estimation : 30 millions d’euros (selon une œuvre similaire vendue en 2021)

A Versailles, Sylia et Tamara enchérissent également sur Le Cheval Blanc (1898) de Paul Gaughin, également présenté à Orsay depuis 1927

Estimation : 300 millions d’euros (selon une œuvre similaire vendue en 2014)

Elles ne se privent pas non plus d’enchérir sur L’Opéra Messaline au théâtre de Bordeaux (1901) de Henri de Toulouse-Lautrec, exposé au Los Angeles County Museum, aux Etats-Unis.

Estimation : 10 millions d’euros (selon des ventes récentes)

Le célèbre château présente aussi Pommes et biscuits (1880) de Paul Cézanne, conservé au Musée de l’Orangerie de Paris.

Estimation : 30 millions d’euros (selon des ventes récentes)

Tamara, quant à elle, se laisse séduire par un Portrait de femme d’Amedeo Modigliani. Il s’agit, en réalité de Madame Zborowska (1917), l’un des nombreux portraits que l’artiste a réalisés sur Anna Zborowska, la compagne de Léopold Borowski.

Estimation : 10 millions d’euros, comme dans la série

Le très convoité Cat’s Eyes de la série, cependant… n’existe pas !

Il s’agit d’un décor de cinéma réalisé par le chef décorateur Hervé Gallet et la graphiste Frédérique Frick. Inspirée du cubisme, cette œuvre reprend les couleurs des combinaisons des trois sœurs : violet, orange et bleu.


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