A Marseille, le Mucem contraint de fermer temporairement à cause de punaises de lit

Au début du mois de juillet, le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), à Marseille, a été contraint de fermer ses portes au public. Deux punaises de lit ont effectivement été identifiées dans l’institution et ont forcé la direction à prendre une décision rapide.

 Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), à Marseille © Mucem
Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), à Marseille © Mucem

« On a assez peu de communication de la part de la direction », expliquait une employée du Mucem au Midi Libre. « On nous a d’abord dit que les punaises n’étaient présentes que dans trois salles, mais des collègues se sont fait piquer sur le toit-terrasse ou dans le forum, pourtant présentés comme sains. Un agent craint même d’en avoir ramené chez lui. On est dans le flou. On a peur. »

Le 30 juin dernier, des punaises de lit ont été identifiées dans certaines salles d’exposition du Mucem, à Marseille, provoquant leur fermeture immédiate. De leur côté, près d’une vingtaine d’employés se sont mis en arrêt maladie afin de se préserver des nuisibles. Du lundi 8 au mercredi 10 juillet, la célèbre institution de Marseille s’est donc vu obligée de fermer temporairement ses portes au public.

« Des chiens renifleurs ont marqué un arrêt dans trois salles d’exposition et quatre bureaux la semaine dernière, ce qui nous a conduits à traiter immédiatement ces espaces », précisait Pierre-Olivier Costa, président du Mucem. « Des experts ont ensuite examiné les espaces et n’ont constaté que deux punaises de lit. Devant les craintes des agents, on a mis en place une triple expertise et nous sommes allés au-delà de ce qui recommandé pour ce type de cas. C’est pourquoi nous avons fermé le 8 juillet, pour un examen complet permettant de rassurer tout le monde. On a également examiné les piqûres et aucune n’était causée par des punaises. »

Selon lui, les experts « ont confirmé que le site était sain ». L’information a rapidement été transmise aux employés en arrêt maladie, afin de les rassurer et de pouvoir rouvrir l’institution dès le 10 juillet. Toutefois, M. Costa estimait que la peur des punaises de lit est « parfois irrationnelle » et jugeait avoir été « transparent » avec ses salariés. A l’inverse, ces derniers espèrent une prise en charge des frais de désinfection en cas de contamination de leur domicile. « Selon les experts, ce type de transfert n’est possible que sur un site surinfecté, boucle la direction. Ce qui n’est vraiment pas le cas du Mucem », précisait la direction.

Depuis le 10 juillet, le Mucem a rouvert au public et affirme être exempt de nuisible. Cependant, il n’est pas impossible que des cas similaires se produisent à travers la France, notamment liés à l’affluence touristique estivale.


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