Découverts dans le grenier d’une maison de Portsmouth, au Royaume-Uni, deux vases chinois ont été récemment vendus aux enchères pour plus de 300 000€. Confondus, de prime abord, avec de simples reproductions modernes, ils auraient été réalisés au XVIIIème siècle.
Début 2024, un Britannique d’une trentaine d’années découvrit deux vases chinois en céramique en vidant la maison de sa mère à Portsmouth. Surpris par la présence de ces objets dans le grenier, il choisit de les faire authentifier par les experts de la maison de vente Nesbits.
Toutefois, la procédure s’est avérée plutôt complexe, puisque les spécialistes ont d’abord cru à des reproductions modernes. En effet, les vases portent la marque de l’empereur Qianlong, qui régnait sur la Chine au XVIIIème siècle. Mais nombre d’objets portent aujourd’hui un sceau similaire pour qu’ils soient confondus avec de véritables éléments de la collection impériale. De fait, les experts en antiquités consultés par Nesbits ont, de prime abord, estimé les vases à une centaine d’euros seulement. La mise en ligne de photos de cette trouvaille a ensuite permis de remettre en question la première authentification.
« Avant la vente, les vases ont suscité énormément d’intérêt », expliquait Dan Tricker, responsable des ventes chez Nesbits. Il a notamment rencontré des collectionneurs professionnels et des spécialistes en poterie chinoise, qui ont assuré que les objets datent du règne de Qianlong. Au XVIIIème siècle, la poterie était une forme d’art particulièrement prisée par la cour impériale et la bourgeoisie chinoises. Composés de céramique bleue et blanche, les vases sont décorés de pêches et de chauve-souris. Dans la culture chinoise, ces éléments symbolisent, entre autres, la santé, le bonheur, la richesse et la vertu.
Selon le Daily Mail, la vente des vases n’a duré qu’une vingtaine de minutes. En effet, un acheteur chinois a rapidement remporté les enchères et acquis les objets pour un peu plus de 300 000€. Cette somme inattendue fait ainsi le bonheur de celui qui les a découverts à Portsmouth. « Il rénove sa maison et pensait ne pas avoir les moyens de partir en vacances cette année. Mais il peut désormais partir plusieurs fois ! » précisait M. Tricker au média britannique.
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