Au Musée Van Gogh d’Amsterdam, ruée vers une carte Pokémon

Le Musée Van Gogh a été dépassé par le succès de son partenariat avec Pokémon, lorsque des fans ont envahi l’espace en espérant récupérer une précieuse carte à l’occasion d’une exposition.

Portrait de Pikachu inspiré par l'Autoportrait au chapeau de feutre gris (1887) de Vincent Van Gogh. © 2023 Pokémon / Nintendo / Van Gogh Museum Amsterdam
Portrait de Pikachu inspiré par l’Autoportrait au chapeau de feutre gris (1887) de Vincent Van Gogh. © 2023 Pokémon / Nintendo / Van Gogh Museum Amsterdam

A l’occasion de son 50e anniversaire, le Musée Van Gogh d’Amsterdam présente actuellement une exposition temporaire jusqu’au 7 janvier de six toiles inspirées du style du peintre Van Gogh et de l’univers de Pokémon. Le musée voulait, avec cette collaboration, attirer le jeune public pour lui faire connaître le peintre et son histoire.

Une opération qui a un peu trop bien marché : une foule de collectionneurs s’est pressée, jeudi 28 septembre, espérant notamment mettre la main sur une carte montrant Pikachu coiffé d’un chapeau de feutre inspirée d’un autoportrait du maître néerlandais, L’autoportrait au chapeau de feutre gris (1887). La carte « Pika-Portrait » était ainsi donnée aux visiteurs à partir de 6 ans « sous réserve de disponibilité » et à condition qu’ils participent à une « quête » et répondent à des questions, avait indiqué le musée.

Mais la carte Pokémon inédite a vite semé la pagaille dans le musée. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une foule de visiteurs adultes se disputant posters et vêtements sur lesquels ont été imprimées des peintures de Pokémon inspirées d’œuvres de Van Gogh. Ces personnes sont qualifiées de « scalpers », des individus qui achètent des produits disponibles en nombre limité à forte demande pour les revendre plus cher. Celles de l’édition Van Gogh, rapidement en rupture de stock, n’ont pas tardé à être mises en ligne à 250 dollars (239 euros) pour certaines.

Désormais, le musée limite les achats à un exemplaire de chaque article par personne, qui seront bientôt « disponibles dans la boutique en ligne […] jusqu’à l’épuisement des stocks ». « L’œuvre de Vincent Van Gogh et Pokémon ont un lien particulier avec l’art et la culture japonaise », a expliqué le musée dans un communiqué. Emilie Gordenker, la directrice du musée, a indiqué espérer que cela aura le mérite de faire « connaître l’art et la vie de Vincent Van Gogh d’une manière inédite » auprès de la nouvelle génération.

Durant l’exposition, on peut ainsi découvrir une version des Tournesols (1889) dans laquelle s’est caché le Pokémon Héliatronc, tandis que le Pokémon Ronflex s’est glissé dans La chambre de Van Gogh à Arles (1889).


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