En immergeant les spectateurs dans les phénomènes galactiques, « Au-delà de la lumière » se délecte de l’intersection de l’art et de la science.
La création d’étoiles, la collision de galaxies et l’existence d’eau sur des planètes lointaines ne sont que quelques-unes des merveilles célestes capturées par le télescope spatial James Webb. Désormais, dans une collaboration entre Artechouse et la NASA, les curieux ou les passionnés de l’espace peuvent se plonger dans des visualisations saisissantes des découvertes du télescope. L’exposition, « Au-delà de la lumière », qui se déroule jusqu’au 4 septembre 2023, a été réalisée il y a cinq ans et marque un retour à la participation de la NASA dans le monde de l’art.
Le voyage de 25 minutes mêle expression artistique, technologie et découvertes scientifiques pour explorer comment la lumière voyage dans l’espace et le temps. L’expérience cinématographique utilise une architecture caverneuse et des écrans avec la plus haute résolution actuellement disponible, dévoilant artistiquement les données capturées par le télescope spatial James Webb en visuels radieux et psychédéliques.
« Au-delà de la lumière » comprend également six expositions de soutien disséminées dans tout l’espace, approfondissant des sujets tels que la lune, l’héliophysique et le rover martien. L’atmosphère visuelle de l’exposition est déjà superlunaire, mais elle est encore renforcée par un paysage sonore céleste créé à partir de données galactiques.
« Notre collaboration avec la NASA était absolument un rêve devenu réalité », a déclaré Sandro Kereselidze, fondateur et PDG d’Artechouse. L’espace a été lancé en 2015 en tant que première galerie d’art numérique du pays. Aujourd’hui, à New York, Miami et Washington, DC, Artechouse s’est déjà associé à la Society for Neuroscience et au Musée du prix Nobel. « C’est incroyable de voir à quel point les artistes et les scientifiques sont similaires - d’une certaine manière, nous sommes tous les deux toujours à la recherche de quelque chose du futur », a ajouté Kereselidze.
Alors qu’Artechouse et la NASA ont commencé à discuter de l’idée en 2018, l’exposition telle qu’elle existe aujourd’hui n’aurait pas été possible à l’époque. Le télescope spatial James Webb n’a été lancé qu’en 2021, et les projections d’Artechouse, qui utilisent le plus grand nombre de mégapixels de toutes les autres institutions artistiques, sont depuis passées de la résolution 4k à la résolution 18k.
Une longue histoire avec les artistes
La NASA a une longue histoire de travail avec les artistes et dans les espaces culturels. Peu de temps après la création de la NASA en 1958, le Congrès lui a donné une charte pour partager les résultats de son programme spatial avec le public le plus large possible.
En 1962, James Webb, le deuxième administrateur de la NASA, a établi un programme artistique officiel à l’agence fédérale. Le programme a initialement sélectionné huit artistes pour représenter les installations et les activités de la NASA concernant le dernier lancement de son programme Mercury en 1963.
Des artistes de renom tels que Robert McCall et Robert Rauschenberg ont participé à des itérations ultérieures du programme culturel de l’agence spatiale, qui a commandé des œuvres d’art interprétant le programme Gemini, l’alunissage d’Apollo 11 et le programme de la navette spatiale.
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