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Entre art et sport, le Cycloïde Piazza s’installe au Centre Pompidou de Paris

Pour célébrer les Jeux Olympiques de Paris 2024, le Centre Pompidou de Paris accueille Cycloïde Piazza (2011). Cette sculpture monumentale, entre art et sport, occupera ainsi le parvis de l’institution jusqu’au 15 septembre prochain.


Raphaël Zarka, Cycloïde Piazza, 2011
Raphaël Zarka, Cycloïde Piazza, 2011 © Centre Pompidou de Paris

Entre skatepark, monument et sculpture moderne, Cycloïde Piazza (2011) de l’artiste français Raphaël Zarka attire naturellement le regard des passants. Installé depuis le mois de juin sur le parvis du Centre Pompidou, à Paris, il invite les visiteurs de l’institution à une pause sportive. En effet, cette sculpture de 600 m² peut accueillir de véritables skateurs amateurs ou professionnels. De même, les curieux peuvent prendre place sur l’installation ou la parcourir à leur guise. Comme l’indique le Centre Pompidou, Cycloïde Piazza est « un nouveau lieu de rencontres, une agora urbaine où la culture du skate s’élargit à la musique, aux looks et aux postures du corps ».


Dans son communiqué, l’institution affirme également que « Cycloïde Piazza est une sculpture à la fois complexe et ouvertement populaire, où se mêlent de multiples sources d’intérêt: la culture skate, l’architecture des skateparks, mais aussi l’abstraction géométrique et surtout les recherches scientifiques sur le mouvement qui passionnent l’artiste depuis longtemps ». L’artiste lui-même a conçu son œuvre en s’inspirant de formes géométriques et de l’histoire des sciences. « C’est mon langage particulier, je construis mes œuvres à l’équerre et au compas. Cela me vient de mon intérêt pour Euclide, Vitruve, l’architecture romaine et la façon dont on construit des plans ou des tableaux à la Renaissance », explique l’artiste à propos de sa sculpture.



Néanmoins, cette quatrième création du projet Cycloïde Piazza a été particulièrement conçue pour le parvis du Centre Pompidou. Elle intègre notamment des couleurs modernes, rappelant les célèbres tuyaux du bâtiment, et de nombreux clins d’œil à l’institution. « Les couleurs de l’œuvre sont celles des sculpteurs modernistes, mais aussi des architectes comme Le Corbusier. Elles s’inscrivent dans un code couleur qui souligne la géométrie. Les parties circulaires sont en jaune, les cycloïdes sont en vert et les ellipses en bleu. J’ai ensuite utilisé cette gamme pour souligner les marches avec des parties blanches et pour articuler toute la pièce finalement avec une certaine forme de lumière », ajoute Raphaël Zarka. Il affirme être inspiré par certaines créations exposées au Centre Pompidou : « Une des œuvres les plus importantes pour moi au Centre Pompidou est la Sculpture spatiale (1928) de Katarzyna Kobro qui mélange tout un tas de jeux de courbes et d’angles droits. »


Raphaël Zarka, Cycloïde Piazza, 2011

Œuvre unique en son genre, Cycloïde Piazza est ouverte au public tous les jours de 11h à 20h. Elle accueille nombre de skateurs et de visiteurs du Centre Pompidou, mais également des animations organisées par l’institution. Plusieurs performances et initiations de danse, de skate, de roller, de parkour sont effectivement programmées pour les weekends de l’été. « Je suis impatient de voir l’usage spontané des différents types de public, skateurs ou non. On peut imaginer que sur une partie, un concert soit organisé, sur une autre des discours se fassent ou bien que les caricaturistes s’installent. Je suis sûr que ce que j’imagine comme usage est encore en deçà des possibilités de la pièce », conclue le sculpteur français.


Les visiteurs du Centre Pompidou pourront découvrir Cycloïde Piazza jusqu’au 15 septembre prochain.


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