Le 22 décembre dernier, le street-artiste Banksy revendiquait sur les réseaux sociaux la paternité d’une œuvre londonienne. Trois aéronefs dessinés sur un panneau stop, semblables à des drones de combat. Une petite heure à peine après cette annonce, deux hommes ont été filmés tandis qu’ils démontaient le panneau et fuyaient avec leur butin.
L’artiste à l’origine de cette nouvelle œuvre londonienne affirme « ne pas être derrière le vol », qui a été fortement relayé sur les réseaux sociaux et par les médias. De fait, cet habitué des coups médiatiques ne s’attendait certainement pas à ce que la revendication d’une de ses dernières créations connaisse ce triste sort. Le 22 décembre, une heure à peine après quelques publications sur les réseaux sociaux annonçant la présence de l’œuvre dans une rue de Londres, une vidéo faisait fureur sur la toile. Sur cette dernière, on aperçoit deux hommes qui démontent rapidement le panneau stop sur laquelle figure le dessin de Banksy et fuient ensuite avec. En fond sonore de la vidéo, on peut entendre des passants réagir avec stupéfaction et colère.
Le Guardian expliquait dans un article que « une sélection de photos de l’œuvre avait été postée sur le compte Instagram de l’artiste, sans légendes ni explications ». Cette méthode de prédilection de Banksy pour authentifier ses œuvres a, cette fois, conduit à un véritable larcin. D’après le média britannique, cette nouvelle création vaudrait au moins 600 000 euros, mais sa réapparition sur le marché de l’art semble peu probable. « Compte tenu de la notoriété de l’artiste, vendre un Banksy volé peut se révéler difficile. En 2022, trois hommes d’une trentaine d’années avaient été incarcérés en France pour le vol et la manipulation d’une œuvre de Banksy rendant hommage aux victimes de l’attentat du Bataclan en 2015 », détaille le Guardian.
L’interpellation de deux suspects fin décembre
Le weekend du 23 décembre, la police londonienne a interpellé deux suspects dans le cadre du vol de l’œuvre. Un homme a notamment été mis en garde à vue, puis placé sous contrôle judiciaire. Le second a également été placé en garde à vue. Les deux sont soupçonnés de vol et de dégradation d’une œuvre artistique, selon les autorités. Dans un même temps, la Metropolitan Police de Londres poursuit son enquête et devrait entreprendre de nouvelles procédures mi-mars.
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