Le manuscrit de l’Appel du 18 juin entre dans les Archives nationales

Début juin, le manuscrit original de l’Appel du 18 juin, rédigé par le Général de Gaulle, a été offert aux Archives nationales par ses descendants. Quatre-vingt-cinq ans après un épisode historique qui a marqué le début de la Résistance Française.

« Tout au long de la guerre, les commémorations du 18 juin rappellent le refus de la défaite, rendent hommage aux morts et saluent le courage des résistants qui risquent leur vie pour la liberté, » rappellent les Archives nationales dans le cadre de ce don emblématique. En effet, la valeur symbolique de cette date est restée ancrée dans les mémoires. Le message du Général de Gaulle, de même, n’a pas été oublié par les Français ; notamment sa célèbre formule : « La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre ».

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Le don du manuscrit est un événement historique pour le patrimoine français. Ce document de deux pages écrites à l’encre noire et retouchées à plusieurs reprises a servi de support au Général de Gaulle lors de son discours du 18 juin. En 1940, tandis que la France était sous occupation allemande, il intervenait –depuis Londres- sur la radio britannique BBC pour adresser un message au peuple de l’hexagone. Son célèbre Appel a fait suite à l’armistice signée par le Maréchal Pétain et à l’intrusion de troupes allemandes dans la capitale. En quelques phrases, celui qui mènera ensuite la Résistance invita les Français à le rejoindre et à continuer la lutte contre l’Allemagne nazie. Dès le mois d’août 1940, son discours sera placardé sur les murs de Londres et dans quelques villes françaises.

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Le manuscrit du Général de Gaulle a été remis aux Archives nationales lors d’une cérémonie chez Artcurial, sur les Champs-Élysées. Ce sont ses petits-fils qui ont transmis ce document emblématique au patrimoine français. La maison de vente avait déjà dispersé des souvenirs privés du Général de Gaulle, mais cet objet incontournable se devait naturellement d’entrer dans une institution de l’Etat.